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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 04:01

Michel Garenne est chercheur en démographie à l’Institut Pasteur. Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques sur les dynamiques démographiques en Afrique et a travaillé sur la question de la circoncision et du sida. Il a enseigné la démographie de la santé dans de nombreuses universités françaises et étrangères. Il répond (ce 13 février) aux questions de Nicolas Maubert, éditeur du site Droit au corps, mouvement contre la circoncision infantile (lien).

droitaucorps-circoncision.png

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 03:33

La cathédrale est au coeur de la cité, mais dans les villes médiévales ce n'est qu'au tout dernier moment, en débouchant sur la place de l'église, qu'on en découvre la façade splendide et majestueuse. Avant, on en sent la présence souveraine, marquée par un clocher au-dessus des toits, entrevu au détour des rues, comme par hasard, comme par flash. L'architecte Laurent Kohler a très bien rendu cette approche visuelle, à la fois réelle et fantasmagorique, en ce qui concerne la cathédrale de Strasbourg, à voir en vidéo :

 

La cathédrale au coeur de la cité, à la fois visible et invisible, faisant peuple, intégrée à l'histoire de la cité, en contenant les évènements majeurs, les points d'orgue comme les souffrances, toute palpitante, tout autant exceptionnelle que familière aux yeux de ses habitants ...

Pour en savoir plus sur les dessins de Laurent Kohler, voir son site perso (lien).

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 19:31

Un début de roman en 3 actes, écrit avec promesse de suite par Eric Houser, journaliste, écrivain à ses heures. Un peu comme une parabole qui laisse perplexe ses lecteurs tout en leur laissant deviner qu'il y a une morale quelque part à trouver, ou du moins un sens : vers plus de dépouillement ? En tout cas, pour l'éditeur de ce texte, c'est d'abord le droit de changer de mode vie ... Jean-Claude Barbier.

 

C’est l’histoire d’un mec qui se lavait tous les jours. Pas très original. Mais dans son cas, il y avait un bonux. C’est qu’il était comme qui dirait tout particulièrement porté sur le savon. Mais à un point. Les savons, pour mieux dire. Depuis qu’il était tout petit, il cultivait une véritable addiction. Ça avait commencé avec les savonnettes parfumées au sent bon. À l’époque, bien sûr, mais il est excusable, il ne savait pas tout ce que ces petites choses, tellement mignonnes et odorantes, renfermaient de saletés ! Male olet qui bene olet, avait pourtant coutume de rappeler son père (souvenir du latinisant qu’il fut). Mais lui, le latin des Pères... Il préférait, instruit par sa mère, toujours parfumée (Chanel N° 5), s’épancher dans un bain moussant en se tartinant au Rexona, au Lux ou au Bonux (certains jours, c’était Palmolive qui avait la palme). Acte 1.

Par la suite, et là on saute une ou deux décennies, la fantaisie lui avait pris d’une sorte d’ascétisme. Un rigorisme. Plus question de savonnettes (pouah !), mais recherchons plutôt, avec quelques autres partageant la même foi, des solutions plus humbles, plus naturelles et respectueuses de l’écosystème. Du jour au lendemain, tout ce qui ressemblait à du parfum fut proscrit. Un peu comme les Romains, tiens, qui après avoir déliré en parfumant les aigles avant les combats (authentique !) avaient fait soudain machine arrière toute. On peut les comprendre (faut pas charrier quand même). Mais là, à la différence de l’acte 1, l’attitude anti-savon était soutenue par (ou entée sur) tout un discours, très construit. C’était l’époque du structuralisme triomphant, dont tout le trip baba cool, au fond, n’était que le revers mal peigné.


savon_d_alep.jpgDans ce nouveau registre, le savon d’Alep avait sans aucune difficulté conquis la palme. Il faut dire qu’il avait pas mal d’atouts pour lui. L’huile d’olive, les feuilles de laurier (mon Dieu, Pétrarque !), même pour un illettré comme lui ça valait son pesant de cacahuètes. Et puis, le savon, bon OK, mais d’Alep ! La plus vieille ville du monde, classée au patrimoine mondial, totalement dédiée au savon du même nom (nous y revoilà), et en plus (actu), toujours au cœur des événements les plus chauds de la planète. J’anticipe à peine. Là, on se foutait pas de vous, on ne vous jetait pas de la poudre (détergente) aux yeux, à coup de campagnes télé imbéciles et d’enzymes hyper agressifs. Là, enfin, grâce à un savoir immémorial car antique, vous deveniez pleinement acteurs de votre propre hygiène. Comment résister. Acte 2.

Pour détrôner le petit savon vert, il fallait un coup de génie, ou du sort. Mais d’ailleurs, pourquoi le détrôner ? Il fallait bien continuer de se laver au savon, non ? C’est que, revenant dans la Ville après quelques années au cul des vaches (ou quasi), notre homme en avait un peu assez de faire la queue une fois tous les deux mois à la Coop Bio, ou au Naturalia, avec dans son panier d’osier (à fond de cale) le corps du délit. Pour faire bonne mesure, certes, il lui arrivait de compléter cet achat par une livre d’oranges cabossées, un ou deux oignons couleur vert de gris, une tranchette de Comté bio... Mais bon, ça le faisait dévier de ses trajets quotidiens, entre Monoprix et l’épicerie marocaine du coin de la rue. Et dévier, en obsessionnel (merci Sigmund) qu’il s’était, l’âge aidant, confirmé d’être, c’était pas trop son truc. Mais c’est une autre histoire.

Alors que s’était-il passé exactement ? À l’âge des secondes rides, quand les sillons commencent à se creuser (que l’on s’emploie à masquer par une barbe soigneusement mal rasée), de manière tout à fait inattendue, out of the blue, il était tombé sur un article en ligne. Ach so ! C’est que, moderne et branché, il était à l’affût des dernières nouveautés et tendances, dans tous les domaines. Là, plaf, un article sur le savon, justement. Pile poil dans le thème. Mais que disait donc cet article (je sens votre curiosité titillée, là) ? Il disait : le jour où j’ai arrêté de me savonner. Une vraie bombe, rien que ce titre ! Mais mon Dieu, comment est-ce possible ? Ce fut une révolution. Une vraie de vraie. Car le témoignage de l’auteur (Mathieu Lamour, il s’appelle) était à l’avenant de son titre (locution prépositive). Et en deux coups de cuillère à pot, il lui avait réglé son compte, au savon. Avec des arguments solides, mais surtout grâce à la force d’un récit à la première personne. Magnifique. « Pourtant, à vivre régulièrement avec peu, dans la poussière de terre et dans des petites rivières, j'avais déjà remarqué que mes cheveux et le reste ne s'en portaient pas plus mal, voire mieux » (citation). En gros, l’auteur avait décidé comme ça, un beau jour, de ne se laver plus qu’à l’eau claire (froide ou chaude, il ne dit pas). Les cheveux, pareil. Exit les shampooings, les détergents, les sels de bain et les gels douche ! Et la savonnette, bien sûr (primus inter pares). Un peu de science au passage : comme on pouvait le flairer, l’argument de la flore microbienne (de la faune, devrait-on dire), à bichonner au lieu de l’agresser avec LE-SAVON (arme de destruction massive, si si !), était dans l’article discrètement évoqué. Pour notre homme, la fin du savon (même d’Alep) avait enfin sonné. Acte 3.

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 15:31

sites_unitariens_octobre_2013.jpg

Chaque mois, nous relevons les statistiques des sites que la Correspondance unitarienne (lien) gère, à savoir des sites indépendants qui relèvent d'elle-même : Actualités unitariennes (lien), La Besace des unitariens (lien) et les Etudes unitariennes ( lien) ; et des sites institutionnels de notre mouvance : Eglise unitarienne francophone (EUfr, lien), Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU, lien) et "Unitariens français", celui du Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF, lien).

Pour le mois d'octobre 2013, la fréquentation de nos sites à été la suivante à partir de deux critères : 1) le nombre de visiteurs en moyenne par jour (il s'agit de visiteurs concrets, donc à l'exception des robots, et à raison d'un seul passage  par jour par visiteur, même si celui-ci a été plusieurs fois sur le site dans la même journée - donc visiteurs uniques sans double compte), 2) le nombre d'articles lus, toujours en moyenne mensuelle pour un jour.

sites unitariens

gérés par la Correspondance unitarienne

nombre de visiteurs

par jour

nombre d'articles

lus par jour

Actualités unitariennes 121 soit 39,3% du total 212 soit 41,7% du total
Etudes unitariennes   66 soit 21,4% 102 soit 20,0%
Eglise unitarienne francophone (EUfr)   42 soit 13,6%   68 soit 13,4%
Assemblée fraternelle des chrétiens unitariens (AFCU)   36 soit 11,7%   59 soit 11,6%
La Besace des unitariens   26 soit   8,4%   41 soit   8,1%
Unitariens français (CUUF)   17 soit   5,5%   27 soit   5,3%
TOTAL 308  soit  100% 509 soit   100%

Au total, nous avons reçu pour ce mois d'octobre plus de 300 visiteurs par jour, qui ont lu plus de 500 articles.

Les Actualités unitariennes sont pour nous une véritable locomotive avec 40% de l'audience. Elles informent de ce qui se passe dans le monde en ce qui concerne les activités unitariennes proprement dite, mais elles proposent aussi une réflexion morale et éthique sur les évènements de l'actualité à partir des valeurs de notre tradition : la démocratie (y compris au sein des communautés religieuses), la laïcité, le respect dû aux minorités (ethniques, politiques, religieuses, sexuelles, etc.), le respect des femmes, des enfants, des animaux, la dénonciation des sectarismes, des génocides, des dérives de la part de certains acteurs religieux, etc.

Les Etudes unitariennes, qui présentent des textes d'auteurs, inédits, sur le ministère public de Jésus et le début du christianisme (Ier et IIème siècles), remporte un beau succès en arrivant en seconde position  avec 20% de l'audience. C'est beaucoup plus que celle de La Besace des unitariens qui est notre site historique (arianisme, anti-trinitarisme, socinianisme, unitarisme, protestantisme libéral, etc.), et documentaire (les archives de nos bulletins anciens et actuels - en activité, les bulletins mensuels de la Correspondance unitarienne, les Cahiers Michel Servet et la Tribune Libre unitarienne).

Notre Eglise "on line" (sur la Toile), l'Eglise unitarienne francophone (EUfr), devance en audience le site des chrétiens unitariens (AFCU), mais celui-ci, s'appuyant sur une association loi 1901 créée en février 1997, demeure la cheville ouvrière de l'unitarisme français (France et régions francophones voisines) car nos militants sont pour la plupart des chrétiens, en dépit de nos appels fréquents pour qu'une association unitarienne-universaliste se constitue.

A noter que le site du Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF), après avoir longtemps traîné la patte, commence à avoir une audience non négligeable (avec 5% de l'audience) après l'ouverture de plusieurs nouvelles rubriques : à propos de Roger Parmentier (décédé en octobre 2012), l'iconographie (afin de contribuer à l'éducation aux cultures religieuses), l'hébergement du site des Amitiés islamo-unitariennes pour les articles depuis le 20 février 2013 (les articles publiés avant cette date restant en hébergement sur le site des Etudes unitariennes), et le soutien à des courants militants : le droit à des appartenances plurielles, l'intactivité et le droit des enfants à ne pas subir les idéologies de leurs parents, etc.

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 10:26

Le dialogue inter-religieux se fait entre mouvances religieuses cohabitationnistes, c’est-à-dire qui acceptent le pluralisme religieux. Ceci implique un art du vivre ensemble, une idée libérale selon laquelle Dieu est le même pour tous mais que ce sont les cultures qui diffèrent (le nom de Dieu selon sa langue, les fêtes religieuses, le prophète que l’on suit, etc.), et une absence de prosélytisme tapageur et hégémonique.

cercle_d_amitie_autour_du_monde.jpg
Cela commence par une convivialité de voisinage : lors des fêtes, aller donner des cadeaux aux voisins d’une autre religion ou encore les inviter aux repas familiaux ou de communauté, ou encore inviter les autres autorités religieuses à une célébration à l’occasion d’une fête, d’une ordination ou nomination, d’un décès, d'une catastrophe, etc. Cela peut se poursuivre par des informations réciproques : exposer aux autres sa religion dans un climat de compréhension mutuelle, présenter les activités de sa communauté, etc. Aujourd’hui, en un clic sur Internet, on peut faire cette connaissance très rapidement.
Mais peut-on aller plus loin ?
Des conférences-débats, en interrogeant l’autre avec exigence mais sans polémique, permettent de voir à la fois les similitudes et les différences. Il convient alors de bien préciser de quoi on parle car chaque religion se révèle très hétérogène avec des courants, des mouvements, des théologies, des auteurs qui s’expriment, etc, pouvant être non seulement divers mais parfois/souvent contradictoires ! Les débats peuvent se faire avec des représentants officiels des divers communautés, ou encore avec des personnalités individuelles qui disent « je » et qui n’engagent alors qu’elles-mêmes.
Au terme de tels débats, des pistes peuvent éventuellement se dégager pour aller plus loin : au sein d’une même religion, des inter-communions possibles (reconnaissance réciproque des baptêmes, des sacrements et de rites, des échanges de prédicateurs, etc.) et des reherches œcuméniques visant à des réunifications d’Eglises. La Traduction œcuménique de la Bible (TOB) est un bon exemple de cet effort unitaire puisqu’elle est avalisée à la fois par les catholiques, les orthodoxes et les protestants ; le Conseil œcuménique des Eglises (COE) réunissant Eglises orthodoxes, protestantes, évangéliques indépendantes, kimbanguistes, etc., et où les catholiques ont un statut d’observateurs, agit aussi dans le même sens (à noter que, du fait d’une définition trinitaire du christianisme, les unitariens en sont exclus d’office). Toujours au sein d’une même religion ou encore entre religions différentes, les mêmes débats peuvent préciser les conditions dans lesquelles les fidèles peuvent prier séparément mais avec les mêmes intentions (la Semaine de l’unité entre chrétiens, dans le même lieu lors des rencontres d’Assise pour la paix dans le monde) ou encore tous ensemble (par exemple lors de pélerinages communs comme le sont les pélerinages islamo-chrétiens : au Vieux-Marché en Bretagne, lien, dans les pas d’Abd-el-Kader à Ambroise et ceux de saint François d’Assise à Paris, ou encore un pèlerinage marial au Liban).
Le vivre ensemble doit aussi mener à l’agir ensemble : pour la paix, pour le développement, pour les solidarités internationales et les causes humanitaires, pour lutter contre les discriminations, les mouvements de haine, etc.
Peut-on encore aller plus loin ?
Les religions ne pourraient-elles pas discuter de leurs méthodes de travail ? Les méthodes scientifiques pour reconstituer l’histoire afin de sortir les fondateurs de leur gangue légendaire, voire mythique ; de connaître la genèse des textes considérés comme « sacrés » et la façon de les étudier (lien) ; d’avoir une histoire la plus objective possible (et donc croisée aux sources étrangères), de leur développement et de leur diversification, etc.
A l’heure d’une culture des Droits de l’Homme, les religions ne pourraient-elles pas discuter entre elles du respect des valeurs humaines universelles : non discrimination raciale, ethnique, sexuelle ; respect des femmes, des enfants (lien), des animaux (lien), de l’environnement, etc. Les humanistes les attendent sur ce terrain (et au tournant !).
A l’heure de l’universel ne serait-il pas temps aussi de réfléchir à l’existence d’un Dieu effectivement universel, qui n’est plus celui des seuls Abraham, d’Isaac ou de Jacob et de leurs descendants, ou celui de Moïse, ou de Jésus, ou encore du Prophète Muhammad, mais un Dieu pour tous et qui est le même pour tous, au-delà de nos patrimoines religieux réciproques, des révélations auxquelles on croit, des langages naïvement anthropomorphiques, des attributs dont on l’affuble avec piété, etc.
A l’heure de l’universel n’est-il pas temps de tenir compte des avancées scientifiques qui font remonter la naissance de l’Univers à la déflagration énergétique du big-bang, qui bouleversent nos concepts sur le néant, sur le temps, etc.
Si nos patrimoines religieux peuvent contenir des intuitions comme des flashs et une façon mystique de se sentir en relation avec Dieu, les théologies religieuses et confessionnelles basées sur des révélations particulières s’avèrent aujourd’hui nettement insuffisantes pour traiter de la question de Dieu. Elles sont dépassées et nombreux sont ceux qui les considèrent comme partisanes et obsolètes. Une théologie moderne tenant compte des nouvelles connaissances doit être élaborée, en quelque sorte post-religions particulières. Pourquoi pas un groupe de travail avec des personnalités de tout bord, engageant leur propre pensée intellectuelle ?

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 11:07
Message de Michel ROUSSEL, envoyé le 1er novembre 2013 au groupe des correspondants de la Fédération des réseaux du Parvis
Bonjour
L'an dernier, le voyage que nous avions organisé pour le cinquantième anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie a été un grand succès (40 participants). Nous avions alors axé ce déplacement sur les sites antiques, qualifiés comme étant parmi les plus beaux de la Méditerranée (Djamila, Timgad, Tipaza...), les paysages montagneux des Aurès, les villes d'Annaba, Constantine, Sétif, Alger, Batna,Tibhirine et une oasis (Bou Saada).

algerie_michel_roussel_deuxieme_voyage.jpg
A la demande de la plupart des participants, nous proposons un autre voyage du 26 septembre au 7 octobre 2014 (12 jours) avec cette fois en perspective le sud et ses villes mythiques, le désert et l'ouest du pays : Biskra - El Oued - Ghardaïa et les cités de la Pentapole (dont la plus ancienne El Ateuf remonte au 12ème siècle) - Laghouat - Djelfa et ses hauts plateaux - Tiaret - Mascara - Sidi Bel Abbes - Tlemcen, la perle du Maghreb et Oran. Pour ceux qui le souhaiteraient, une prolongation éventuelle sur Alger sera possible.
Comme en 2012, nous rencontrerons en soirée les communautés chrétiennes (évêques de Ghardaïa et d'Oran, curés et fidèles), musulmanes (communauté et soufis) et des personnalités (écrivains et responsables politiques). Je prendrai les contacts dès que le nombre d'inscrits confirmera ce voyage.
Pouvez-vous transmettre, s'il vous plait, ces informations aux membres de votre association qui seraient intéressés. Vous pouvez leur communiquer mes coordonnées pour tout renseignement (courriel) : 
Je vous joins, en annexe, le circuit et l'itinéraire sur carte. Cette dernière ne comprend pas l'étape d'El Kantara et Djelfa. Je travaille depuis plusieurs mois sur ce circuit et cette carte correspond à la  version précédent la définitive (8ème) que je vous soumets.
Le prix proposé comprend toutes les prestations y compris boissons et café et en dehors des achats personnels, aucune dépense supplémentaire ne sera à prévoir.
Merci et sentiments fraternels les meilleurs.
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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 14:35

eglise_protestante_unie_de_narbonne.JPGA l’initiative de l’Eglise protestante unie de Narbonne (ex ERF), un collectif d’une vingtaine de personnes de diverses communautés religieuses locales organise des rencontres inter-religieuses. D’abord, une fois par mois, un soir à 18h 30 ou 19 h, selon une formule de mini conférences-débats qui réunit généralement une soixantaine de personnes, suivi d’un repas tiré des sacs ou bien d’un verre de l’amitié selon le lieu et la communauté qui reçoit. A ces rencontres mensuelles s’ajoutent de grandes rencontres publiques ouvertes aux croyants et non croyants, sous la forme d’une table ronde : la première en janvier 2013 était une déclaration des diverses confessions présentes à Narbonne sur leurs conceptions du" Vivre ensemble dans la société d'aujourd'hui" (il y eut 200 personnes dans l'assistance), la deuxième est prévue le 7 novembre à la salle des fêtes du Palais du travail, à 18h30 : "Pourquoi le dialogue inter-religieux est-il nécessaire ?". Il y aura deux intervenants principaux : un catholique et une musulmane, puis réponse des autres communautés représentées et dialogue avec la salle.
Il s’agit d’abord de se connaître et de se reconnaître différents, d’être capable de débattre en rencontre publique avec comme enjeu le vivre ensemble dans la société d’aujourd’hui. A plus long terme, pourquoi pas prier ensemble ?

Calendrier des prochaines réunions mensuelles
Jeudi 28 novembre, 18h30- 20h30 : « Qu’est-ce que le Baha’isme »,
Jeudi 23 janvier, 18h30 - 20H30 : «  Qu’est-ce que la Réforme protestante »
Suggestions : Qu’est-ce que le bouddhisme ? (en février) ; Qu’est-ce que le catholicisme romain ? (en mars).

Le collectif se réunira le jeudi 5 décembre à 18h30 au temple protestant pour faire le bilan de l’année.
Contact : Georges d’Humières (lien)

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 10:28

lovis_corinth_ecce_homo_1922.jpgUn tableau de 1925, du peintre impressionniste et expressionniste allemand Lovis Corinth (1858-1925) représentant Jésus -  "Ecce Homo" (voici l'homme") - lors de son arrestation, entre un dragon prussien (avec, sous la cuirasse de la soldatesque, la tunique pourpre du pouvoir) et un psychiatre tout de blanc vêtu (la science innocente et neutre qui prête ses services ! Certains y ont vu le portrait de Joseph Goebbels au nez aquilin et petit de taille, et qui rejoint les nazis en 1924). En 1925, nous sommes, au début du fascisme allemand. Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) venait d'être fondé par Adolph Hitler en 1920. Un "Programme en 25 points" exposa dès le 24 février 1920, à la brasserie Hofbräuhaus de Munich les idées fortes du mouvement : l'abrogation du traité de Versailles et l'exclusion des juifs de la citoyenneté allemande ... Or Jésus était juif !

Le Jésus porte la couronne d'épines et les marques encore sanglantes de la flagellation ; mais aussi une curieuse tunique qui ressemble à une robe du soir et un maquillage au lèvres. Jésus travesti par dérison ? Avec les juifs, les homosexuels commençaient à être persécutés par les nazis. En 1921, le sexologue allemand Magnus Hirschfeld, juif et homosexuel, qui défendait les homosexuels, fonda son institut où, plus tard en 1930, eut lieu la première transformation génitale d'un homme en femme (Lili Elbe, née Einar Wegener 1882-1931, qui fut danseuse danoise). Est-ce un auto portrait du peintre ?

Le peintre mourut en 1925 et ses oeuvres furent mis à l'index en 1929 par les nazis parvenus au pouvoir en tant qu'art "dégénéré" ...

Cette actualisation du procès de Jésus à ce que nous vivons en notre temps va dans le sens pédagogique de la lecture des textes du Nouveau testament (lien).

Nous remercions Michel Leconte, de nous avoir fait découvrir ce peintre et Jean-Pierre Vougre pour ses commentaires, tous deux membres du groupe "Protestantisme libéral" sur Facebook, 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 03:25

L’intactivisme se situe dans la défense des droits de l’enfant et considère qu’il faut attendre l’âge adulte afin qu’il puisse décider de ses propres choix culturels et religieux. En conséquence, l’éducation qu’il reçoit de ses parents ne doit pas impliquer de marquages corporels (scarifications, tatouages, rasage rituel des cheveux, etc.), encore moins de mutilations sexuelles (circoncision, excision) ou encore la prise d’hormones pour changer de sexe.


intactivisme_preserver_les_enfants_des_problemes_des_adulte.jpg
De même, nous considérons que l’éducation religieuse doit restée ouverte à toutes les grandes sagesses de l’Humanité et ne pas rester confinée dans des catéchismes confessionnels trop exclusifs. Il convient aussi d'éviter des baptèmes d'enfants qui engagent ceux-ci sans leur volonté ; il vaut mieux attendre que le jeune manifeste de lui-même son désir (lien). D’une façon générale, les emprises religieuses ou philosophiques de type sectaire qui enferme l’enfant dans un seul système de pensée (qu’il soit archaïque ou « moderne ») sont en contradiction flagrante avec l’enseignement reçu dans les établissements scolaires des pays démocratiques où la liberté de penser existe.

Que les parents et les familles veuillent bien attendre que l’enfant soit déjà grand sinon adulte afin qu’il choisisse son propre destin. Ils doivent l’aider, lui transmettre une morale et des valeurs, le conseiller et non pas l’enfermer idéologiquement et le conditionner. Par enfant, nous entendons le nouveau-né jusqu’à l’affirmation de sa personnalité et sa capacité à faire des choix.

 

L’avortement pose la question réelle du droit de vie de l’embryon, puisque la vie commence dès la conception, mais il mérite un traitement en lui-même tellement la question est complexe.

Par contre, nous y incluons le droit de l’enfant à connaître son histoire génétique. Quoiqu'en disent les Genders et autres culturalistes, les gènes sont en effet très importants dans le physique, mais aussi dans le caractère, les potentialités et l'intelligence de l'enfant. Aujourd'hui tout le monde est d'accord pour la traçabilité des marchandises ou des animaux (dépecés ou vivants) qu'on achète ; ce serait la moindre des choses que l'enfant connaisse ses parents généteurs (qui peuvent être différents de ses parents sociaux). Avec la procréation médicalement assistée, les donneurs de spermes, les mères porteuses, etc., il est plus qu'urgent qu'une législation gère la transparence des opérations afin que les enfants ne soient pas bernés sur leur origine.

L’intactivisme représente une autre façon de penser l’enfant. Nous sommes persuadés que les mentalités évolueront progressivement sur ce sujet ; déjà nous notons de belles avancées dans plusieurs pays.

Il existe des groupes intactivistes sur Facebook. Ils sont centrés principalement sur la circoncision infantine pour raison non médicale qui commence à faire débat dans nos sociétés, avec bien entendu son correspondant féminin qui est l’excision. Nous vous recommandons le groupe « Pour le droit à l’intégrité physique » (lien) du fait qu’il est bien modéré (par Olivier Zimmermann) et évite les dérapages sur ces sujets qui, étant sensibles, peuvent donner lieu à des débats passionnés ! Dans la même optique, vous pouvez lire le site « Droit au corps ; mouvement contre la circoncision infantine » animé par Nicolas Maubert (lien). Avec ces deux sources, le lecteur pourra se tenir au courant des aspects médicaux, psychologiques et sociaux de la question. Ceci nous permet d’aller plus loin et de proposer un élargissement aux manipulations mentales de toutes sortes (car le mental fait bel et bien partie du corps humain !) et de toucher ainsi, sous cet angle, aux emprises religieuses de type totalitaire.

 

Le site "Unitariens français" du Conseil des unitariens et universalistes français (CUUF) a ouvert une nouvelle rubrique intitulée "Intactivisme et droits des enfants" afin de recueillir des articles sur ces questions et de mener campagne.

 

Ajout du 14 février 2014 - Un nouveau forum, en français, "Stop circoncision - Forum intactiviste francophone" propose un échange d'informations (lien) : "Dans ce forum, vous pouvez échanger avec d'autres concernés ou ayant fait des expériences similaires. Si vous le désirez, de façon anonyme.
Que vous soyiez circoncis ou non, que votre partenaire le soit, que vous soyiez un parent qui se préoccupe d'un enfant ou qui a consenti à cette opération, offrez votre témoignage, vos observations et préoccupations.
Élevez la voix et affirmez que la circoncision n'est pas une intervention bénigne, mais qu'elle peut devenir la cause de problémes sexuels ou psychologiques. Vous apportez ainsi une aide précieuse, à ceux qui n'ont peut être pas encore réalisé ce qui leur a été fait".

Ce forum francophone est recommandé par le site "Droit au corps" (lien) et "Stop circoncision Québec" (lien).

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 13:40

par Jean-Claude Barbier, sociologue


gutenberg imprimerieNe sommes nous pas en pleine nouvelle Réforme encore due au progrès de l’information pour tous ?

Avant Johannes Gutenberg (vers 1400-1468) (lien), l’accès à la Bible était réservée en pratique aux bibliothèques des monastères, des chapitres de chanoines, aux princes et aux riches, etc. Certes, la bible reproduite par des copistes se trouvait agrémentée d’enluminures de toute beauté, mais le brave peuple n’en percevait à l’oreille que des extraits dûment choisis par la liturgie.
Alors que les « hérésiaques pré-réformateurs » lien (Pierre Valdo vers 1140- vers 1206, lien, John Wycliff, vers 1326-1384, lien, Jean Hus, entre 1369/73 – 1415, lien) sont des moralistes qui veulent que l’Eglise améliore ses mœurs, notamment ceux de son clergé, les Réformateurs du XVIème siècle exigent en plus la fidélité aux textes, à commencer par Erasme (1466- 1536) lien (qui ne quitte pas la confession catholique) qui revient sur la célèbre et officielle traduction de Jérôme en latin, la Vulgate. On s’intéresse aux traductions en relisant les manuscrits en hébreux et en grec, on les traduit en langues locales (déjà Jean Hus pour le tchèque, Martin Luther pour l’allemand, Pierre-Robert Olivétan pour le français à la demande des calvinistes, etc.) et on a le soucis de sa lecture par tous et donc d’une traduction appropriée (les Vaudois lien, Sébastien Castellion lien).
Ce retour aux sources est porté par une grave accusation : au fil des temps, l’Eglise s’est permis d’ajouter comme croyances obligées un tas de choses : le culte marial, celui des saints, la transubstantiation (présence réelle du corps de Jésus dans l’hostie), le purgatoire et les limbes, etc., et des pratiques comme les indulgences, le célibat des clercs, etc. De là un grand coup de balaie ! En Transylvanie, les anti-trinitaires demandent que les « disputes théologiques », organisées par le pouvoir politique (en l’occurrence le roi Jean Sigismond), n’utilisent que des arguments sortis des Ecritures. C’est la Sola scriptura !
Les réformateurs radicaux, au vu des textes, vont d’ailleurs accuser les premiers Réformateurs de ne pas en faire suffisamment et de s’arrêter au milieu du gué : les anabaptistes (pour le baptême d’adulte, la séparation des pouvoirs politiques et religieux, le pacifisme absolu, le non recours aux tribunaux, le partage des biens, etc.) et les anti-trinitaires (le dogme trinitaire date du concile de Nicée en 325 et n’est pas dans le Nouveau testament).
Il s’agit donc bien d’un réveil fondamentaliste et d’un littéralisme (les textes sont lus et cités au premier degré). Paradoxalement, certains réformateurs maintiennent des dogmes (ceux élaborés par les conciles du 1er millénaire dont la Trinité et Marie Mère de Dieu) et en ajouteront de nouveaux : comme par exemple la Sola Gracia avec Martin Luther, le salut dû uniquement à notre foi et sans référence à nos œuvres, et dépendant de l’arbitraire de Dieu avec la prédestination.
Et aujourd’hui, un second vent de Réforme ?
L’anthropologie religieuse et l’histoire comparée des religions commence à intéresser les élites dès le milieu du XIXème siècle. Aux Etats-Unis, l’unitarien Ralph Waldo Emerson (1803-1882) lien, dans les années 1830, est très influencé par le bouddhisme via ses amis européens et sa « Nature » dispose d’une « grande âme » à laquelle nous puisons tous directement par intuition et spiritualité. Mais l’accès pour tous à la découverte des autres religions, spiritualités et philosophies étrangères a été considérablement accéléré ces dernières décennies par l’Internet. En quelques clics, le « chercheur de sens » a en effet accès à des horizons les plus éloignés, à la plus grande joie des autodidactes, des curieux et des ésotériques. Ceci dans un contexte d’individuation où la personne réfléchit d’elle-même, ne se contente plus de reproduire les croyances de sa communauté d’origine et ne se sent plus obligée à des pratiques religieuses régulières.
On voit dès lors se développer de nouvelles configurations que nous énumérerons ici brièvement :
Des changements d’appartenance plus nombreux
L’importation de religions jusqu’alors étrangères (parfois à l’étonnement des locaux qui les prennent pour de nouvelles « sectes »)
L’apparition de nouveaux mouvements (comme par exemple des « sectes », des mouvements de réveil, des ésotérismes, etc.)
Des appartenances complémentaires : on ajoute à sa religion l’intérêt pour d’autres sagesses ou corpus (bouddhisme, yoga spirituel, ésotérisme, franc-maçonnerie, etc.) pouvant aller à des pratiques régulières et des inscriptions (notre manifeste porte surtout sur ce point, lien)
Des bi-appartenances où l’appartenance de naissance est mise à égalité d’importance avec une autre.
L’interfaith (pratiqué par les congrégations unitariennes-universalistes) où toutes les convictions religieuses, spirituelles et philosophiques sont mises indistinctement sur stricte pied d’égalité, sous-tendu par un universalisme qui reprend le projet du théisme, à savoir une religion universelle au-dessus des religions particulières, mais en l’élargissant aux sagesses et philosophies.
Des itinérances où la personne passe successivement d’une référence ou appartenance à une autre, sans rupture de conversion.
Des syncrétismes où le fidèle se réfère à des croyances jusqu’alors considérées comme incompatibles entre elles (le Candomblé en Amérique latine avec les divinités vaudoun et leurs correspondances chrétiennes, le Deuma en Côte d’Ivoire avec le harrisme et la présence d’un crocodile sacré, le Caodaïsme au Vietnam avec Jeanne d’Arc et Victor Hugo, etc.)
Les religions à la carte avec par exemple, en extrême, le New Age.
Etc …
Que chacun trouve sur Internet ou ailleurs chaussure à son pied !

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