Planant dans les airs d’une façon majestueuse et fondant sur ses proies, l’aigle a servi de blason et d’emblème à de multiples souverainetés (ici la plaque rutilante de l’ambassade du Yémen à La Haye et une chaise offerte du temps de son existence par l’empire austro-hongrois au Palais de la Paix à La Haye). Mais qu’en est-il pour l’évangile de Jean à qui il a été associé par Jérôme et la tradition chrétienne ? (voir, dans la même rubrique, notre article : « les animaux qui ont inspirés les évangélistes », lien). Ici, l’aigle représentant Jean l’évangéliste à la base de la chaire de Notre-Dame du Sablon à Bruxelles.
Haute spiritualité reconnue à cet évangile ? Haute christologie du Fils Bien aimé et du Logos du Prologue ? Forte référence à l’Esprit saint ? Les commentaires restent surtout littéraires et invitent à lire cet évangile de toute beauté, l'un des derniers fleurons de la culture biblique ; voir par exemple ceux de Pierre Bougie, professeur au Grand séminaire de Montréal ( lien).
Photos de Jean-Claude Barbier, juillet 2013